Aborder le consentement lors des formations Reiki et Communication Bienveillante

Qu’est ce que consentir ? C’est dire oui. Un oui affirmé, conscient et sincère. On parle de consentement éclairé, c’est-à-dire un oui

  • VOLONTAIRE : sans force ni chantage
  • CLAIR ET SANS EQUIVOQUE : le langage non-verbal parle aussi du consentement : un langage non verbal qui n’est pas clair, c’est non !
  • SPECIFIQUE : valable à un instant T
  • REVOCABLE : il peut changer à tout moment
  • ADAPTE : à ce que peut comprendre la personne (on ne demande pas le consentement de la même manière à un adulte ou à un enfant)

Le consentement c’est donc un processus et non une décision ferme et définitive qui ne peut plus changer.

Je demande systématiquement le consentement des personnes lors des soins et des formations au Reiki que j’anime. Je leur dis et je leur montre où je vais poser mes mains et leur demande si elles sont d’accord. Lors de l’apprentissage du Reiki, les stagiaires qui donnent un soin posent leurs mains sur le corps de la personne qui reçoit le soin. Il y a du contact physique, d’où pour moi l’importance de sensibiliser les futur.e.s praticien.ne.s à bien demander si la personne, adulte ou enfant, est d’accord pour ce contact. Tout le monde n’est pas prêt à être touchée par un.e inconnu.e.

J’en parle également lors des formations Communication Bienveillante que j’anime. C’est en effet l’occasion d’aborder la notion de limites: comment je pose mes limites, comment je dis oui, comment je dis non. Est-ce un oui ou un non enthousiaste ? Est-ce un oui ou un non par devoir ? Comment j’exprime mes besoins ?

Enfin c’est aussi l’occasion d’évoquer le fait que J’AI LE DROIT DE CHANGER D’AVIS. C’est pourquoi le consentement est un processus et non une décision ferme: je peux dire Oui à une proposition à un instant T, puis changer d’avis et dire car mes besoins ont changé. Et cela demande bien souvent un travail de déconstruction de réflexes, habitudes et croyances.

Personnellement, prendre le temps de réfléchir à la notion de consentement dans mon métier et ma vie quotidienne a changé ma manière d’aborder les personnes, adultes et enfants. Par exemple, je demande désormais systématiquement à un enfant si je peux lui faire un bisou pour lui dire bonjour. S’il me dit non, alors je lui dis « on se dit bonjour de loin alors ! ». Un enfant n’a pas à répondre à mes besoins de câlins ou autre, il dispose de son corps et de ses décisions.

Autre exemple, je précise aux stagiaires des formations Communication Bienveillante qu’ils peuvent refuser de faire un exercice. Cela ne m’arrange pas forcément car cela m’oblige à revoir l’organisation, bref ça me donne du travail en plus !

Pour être honnête, il n’est pas facile parfois de m’entendre dire non, mais voudrais-je que l’on aille à l’encontre de mon non ? La réponse est…non 😉

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